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Extraits de presse

Article de la Tribune

« L'art et la matière » par François Catrin

La galerie accueille jusqu'au 30 janvier, les collages atypiques de François Catrin, Un artiste passionné et passionnant que cette galerie ouverte à la nouveauté nous donne à contempler.
Lors du vernissage, le 18 janvier, François Catrin nous a confié quelques-uns des milles traits qui composent son œuvre en tentant d'en extraire du sens, et nous proposer plusieurs pistes d'interprétation, en se gardant bien de nous imposer un regard unique. Attelé à son art depuis son plus jeune âge, l'artiste expose depuis 25 ans et partage son temps entre Lyon et l'Ardèche, où se trouvent ses deux ateliers. Sa créativité a traversé diverses périodes avec des styles différents mais aujourd'hui, elle a pris une direction qui évolue, mûrit, s'approfondit. On y retrouve tout de même une source d'inspiration rurale avec la présence récurrente des arbres et on peut apercevoir dans la matière peinte certaines fenêtres ouvertes sur l'extérieur qui nous invitent à traverser le cadre. Difficiles à décrire, ses œuvres sont réalisées à partir de ses souvenirs de paysages mêlés à son imaginaire. Il porte à son apogée l'art du collage, en réalisant des assemblages ouverts à tous les possibles. Sa spécificité repose sur le fait qu'il fabrique lui même les matières utilisées. Elles sont alors transformées et retravaillées avant de rejoindre le tableau et lui garantir une richesse incontestable.

Une invitation au rêve
A partir de multiples matières comme le papier de partitions de musique, de journaux, même de livres religieux, il invente, innove, imagine et tente diverses techniques comme le froissage, le mélange au savon, le travail au peigne... « Parfois le tableau se fabrique tout seul », confie l'artiste qui se laisse inspirer par l'acte créateur et réoriente son travail selon les effets incontrôlés qui en surgissent. C'est un travail besogneux, dans lequel l'artiste aime se plonger car le temps passé sur ses tableaux et la lenteur de la création lui permet «de rêver». Quel est le but de l'art, sinon de procurer du rêve? L'artiste confirme qu'il ne considère ses œuvres réussies que lorsqu'elles parviennent à (le) faire rêver. «Ce qui m'intéresse, c'est d'offrir à chacun, selon sa sensibilité, des émotions diverses. On peut y voir des ouvertures ou ressentir de l'enfermement, mais l'important est que le spectateur soit acteur"
Gaëlle Bardin    La Tribune de Vienne 24 Janvier 2014


ARBOIS : Une plongée dans le monde de François Catrin
L'inauguration de l'exposition de François Catrin vendredi à la MJC a été un moment d'enchantement. " Il me semble que l'on a réussi quelq
ue chose en peignant, en écrivant, si l'on a rendu le spectateur un peu auteur, si on lui a proposé une machine à rêver " dira l'artiste. Et en effet, entrant dans la salle, le spectateur, découvrant de vastes tableaux, se devait d'être curieux pour pénétrer dans les mondes évoqués dans les créations, minutieuses, ouvrant des portes vers l'évasion. Résultat de patients montages, les mots, civilisations et histoires sont imbriqués dans des plans géométriques, rigoureux, précieux comme de la nacre, montrant la maîtrise technique de l'auteur, à l'œuvre depuis plus de vingt ans. " Une qualité picturale extraordinaire " résumera les discours des élus, adjoint à la culture, Conseiller général, et député présents auprès du président Silvent et ravis de voir des expositions de si bonne tenue à Arbois.

Le Progrès 28 Avril 2013


François Catrin expose à la MJC
Le Lyonnais François Catrin expose une trentaine d'œuvres à la Maison des Jeunes et de la Culture. Le président Robert Silvent, lors du vernissage, présentait son ami l'artiste, qui lui-même décrivait ses œuvres ainsi : " Je pense que si l'on peut essayer de découvrir pourquoi une œuvre vous touche, vous interroge, vous parle... je ne crois pas que l'on puisse la comprendre. Peut-être que ce qui me dit qu'une peinture est réussie se trouve justement dans l'impossibilité de la déchiffrer, de l'interpréter. Il me semble qu'on a réussi quelque chose en peignant, en écrivant, si l'on a rendu le spectateur un peu auteur, si on lui a proposé une machine à rêver. C'est pour cela que je ne donne pas à mes tableaux des titres parlants, afin de laisser des portes béantes vers l'interprétation de l'observateur ".

Voix du Jura N° 3571 du 2 mai 2013

François Catrin, artiste peintre lyonnais, est déjà passé en pays Mornantais, d'abord en invité d'honneur des Rencontres artistiques de printemps, puis à PaTaTr'Art à Riverie. Mais son exposition dans le beau cadre de la Maison de Pays est une occasion exceptionnelle pour mesurer tout le talent de cet artiste. Invité par Monique Campigli et Michelle Pécontal, il a pu installer à Mornant un ensemble très complet de son travail. Scientifique de formation, il aime la poésie et c'est la conjugaison de ces deux inspirations qui est à la base de ses réalisations. Ses oeuvres sont toujours l'aboutissement d'un long et minutieux travail de composition et d'improvisation qui réunit de petits espaces très figuratifs à des environnements plus abstraits. Cette association rend son oeuvre tout à fait accessible à un large public

Yves Le Pape - Le Progrès - 10 octobre 2010

François CATRIN Un monde de papier
Depuis hier et jusqu'à la fin du mois, la galerie Toiles d'Aurore (65 rue Général de Gaulle) reçoit François Catrin, un artiste attachant qui vit, dans un monde de papier.
Les petits papiers de Catrin sont d'abord issus du quotidien: papier journal, papier à lettre, papier à musique, des feuilles anodines qu'il va traiter à sa manière, en les hachant, en les pliant, en les peignant.
Non sans apporter sa touche en y dessinant de petites images ou des motifs, traces furtives de son passage.
Puis il agencera ces fragments épars sur la toile, en les collant avec de la peinture acrylique. Voilà une nouvelle matière à travailler pour lui donner une âme et un relief, pour la mettre en ordre et en scène à la façon d'un architecte ou d'un cinéaste. Sous la peinture subsistent encore des mots, des dessins, des phrases, vestiges du papier d'avant. Messages secrets? Pas sûr: "Peut, être que ce qui me dit qu'une peinture est réussie se trouve justement dans l'impossibilité de la déchiffrer, de l'interpréter".
Mais l'oeuvre de François Catrin ne se résume pas à ces assemblages abstraits ou géométriques, car la toile s'entrouvre sur un motif réaliste, comme une porte entrebâillée par où le visiteur peut entrer ou s'évader pour trouver un autre chemin. Dans le doute perpétuel qui tourmente l'artiste, est-ce enfin un début de piste?
"J'ai toujours été gêné par une conception de l'art conçu comme un objet qui nécessite des explications, un décodage; des œuvres envisagées ou interprétées comme des rébus, des images derrière lesquelles il existerait un sens caché et qu'il faudrait découvrir". Ne cherchons pas à expliquer l'oeuvre, mais apprécions l'homme.

Le Dauphiné Libéré 10 Avril 2006

Harmonie de l'abstrait et du réalisme s'épousent pour se donner vie mutuellement, tant par la couleur que par la charge émotionnelle

Des Vertes et des Pas Mûres Septembre 2004

Une élégance qui ne tient qu'à un fil
Pour sa dernière exposition dans la salle des Ursulines, le Comité des Arts Plastiques de l'office du tourisme a invité un nouveau peintre et un sculpteur. Tous deux d'une rare élégance.
François Catrin, 55 ans et une belle moustache, partage son temps entre Lyon et l'Ardèche, entre peinture et enseignement . Peinture acrylique et collages sont les matériaux de base de ces œuvres originales, grandes surfaces géométriques ou abstraites qui entourent et annoncent un motif , centré, miniaturisé, comme étouffé dans un monde singulier. Des oeuvres où imaginaire et réalisme se mêlent. L'imaginaire ce sont ces grandes surfaces géométriques, constituées de papiers collés, retravaillés, assemblés à la peinture, elles laissent apparaître leur spécificité et leur originalité : papiers divers, journaux. Mais la rêverie n'estpas terminée. On découvre alors une petite fenêtre réaliste dans laquelle on s'évade, poussés par la puissance du fond : personnages et paysages recomposés. Une exposition où chaque visiteur fait appel à sa subjectivité pour appréhender les œuvres "Un vrai bonheur" pour l'artiste qui ne se veut pas trop intellectuel, se laissant aller à ses inspirations selon une démarche qu'il ne saurait définir avec précision. Un site Internet, joliment mis en œuvre, permet d'en savoir plus sur cet artiste singulier.

Le Dauphiné Libéré 28 Mai 2003

Pour sa dernière exposition de l'année, le Collège Laboissière a invité le peintre François Catrin. Peinture acrylique et collages sont les matériaux de base de ces oeuvres originales. Car pour François Catrin le monde semble fait d'interrogations et de souvenirs. Un univers d'images précises auxquelles il faut accéder par cheminement préalable. C'est du moins l'impression que donnent les grandes surfaces géométriques qui entourent et annoncent le motif, centré, miniature, comme étouffé dans ce monde, ce qui ne donne que plus de force et de liberté au sujet principal. A moins que tout un univers écrit n'aboutisse à une silhouette née des mots. On entre dans le monde du rêve et chacun a sans doute une interprétation liée à sa propre approche. Mais n'est-ce pas un des rôles essentiel de l'artiste que de faire jour aux différentes sensibilités ? En tout cas, François Catrin ne laisse pas indifférent.

La Tribune, 6 Juin 2002

François Catrin, quant à lui, peint et repeint des papiers déchirés, journaux et vieilles lettres, utilisant la colle comme une matière. Il compose ces stratifications et surimpressions de textes selon une structure plutôt rigide. Des cadres cernent une petite fenêtre au centre, perçue comme une ouverture ou un enfermement. "J'essaye de faire des choses où il y a plusieurs lectures possibles", confie-t-il pour décrire ses œuvres métissées. Il mêle "des choses écrites qu'on ne peut pas lire... J'écris tout ce qui me passe par la tête au moment où je le fais. J'aime bien ce coté un peu artisanal..."

I.B. Le Progrès. 11 05 2002

François Catrin : ses peintures acryliques sur toile comportent des collages et des écritures automatiques. Son travail est assez plaisant : ébauches de paysages, silhouettes enfermées dans de curieux canevas, visions oniriques.

Gérard Rucker Potins de scènes

Pas plus que ses toiles, l'artiste ne se dévoile facilement. De cette longue alchimie mêlant matière et homme, François Catrin révèle peu. Des titres qui n'apportent rien de plus, des explications volontairement floues : "Je n'impose rien, c'est au visiteur de prendre ce qu'il veut dans mes toiles et c'est toujours pour moi un vrai plaisir quand il me restitue ce qu'il y a trouvé". Le moins que l'on puisse dire, c'est que François Catrin ne fait pas le forcing pour se vendre et pourtant à l'écouter, on découvre beaucoup et on apprécie très vite l'homme et l'artiste.
- Quelle est votre technique ?
- Collage de papiers, de journaux, recouverts de peinture acrylique qui sert de liant, retravaillés plusieurs fois.
- Comment vous vient l'inspiration ?
- Au fil de la création. Les éléments de base se mettent en place peu à peu, les autres motifs s'imposent à moi.
- Etes vous figuratif, abstrait ?
- Il y a une opposition entre les deux dans chaque toile. Chacun privilégie l'aspect qu'il ressent le plus fortement.

Ce coté purement formel terminé, il faut laisser la place à la subjectivité pour découvrir et entrer - lire dit François Catrin - dans les oeuvres. L'artiste n'a pas menti. Plus que des explication, c'est la découverte des œuvres qui les fait ressentir. Des surfaces géométriques créées par la couleur ou par la technique du collage, atmosphère de base de la toile. Déjà tout un monde à elles seules, bien délimitées, enfermant le regard que rien ne peut distraire. Pris au piège de la couleur et des formes, on se laisse entraîner dans le petit motif plus ou moins figuratif qui semble donner tout son sens au reste de l'oeuvre : une échappée qui donne encore plus de force aux premiers plans, à la surface plus importante. Chacun renforce l'autre pour entraîner celui qui y est entré. François Catrin est d'ailleurs suffisamment poète pour, la plupart du temps, suggérer un élément figuratif ou le recomposer, laissant là encore toute la liberté de se l'approprier selon sa sensibilité. La poésie y transparaît aussi dans les jeux avec le fond du papier journal entrevu (heureux journalistes dont les écrits servent de base à ses œuvres !), messages secrets envoyés par l'artiste au monde qu'il tente de nous ouvrir.
Des surfaces travaillées, une lucarne qui s'ouvre, des mots... de rien apparemment - ou du moins de très peu -surgit soudain la vie.

Jacques Coudène - Le Dauphiné Libéré - 18 Juin 1999

Début

Détail 

Le travail est sérieux, bien fait mais un peu trop sage. La technique des papiers collés, marouflés tombe vite dans le besogneux, il faut également faire attention à ne pas se laisser piéger par quelque chose qui devient très vite un système. Peut-être que le fait de travailler sur des formats plus grands, de varier davantage les textures utilisées, d'être moins radical et ordonné dans la composition pourrait devenir une solution, jeter un oeil sur Tapiès et Dubuffet entre autres pourrait en être une également... .

Real Art (Art Hunter)

Détail

Les expositions se succèdent aux Sallèles, près de St Maurice d'Ibie; Chacune d'elle est marquée par la personnalité du peintre qui expose. La dernière en date, celle de François Catrin, n'échappe pas à la règle : François Catrin, peintre lyonnais, a accroché des œuvres où imaginaire et réalisme se mêlent. L'imaginaire ce sont ces grandes surfaces géométriques que l'on pourrait qualifier à première vue de fonds, mais qui sont loin d'être banales. Constituées de papiers collés, retravaillés, assemblés à la peinture, elles laissent apparaître leur spécificité et leur originalité : papiers divers, journaux... qui, en fonction de la technique d'assemblage offrent des surfaces autonomes très diverses. Des mots entrevus à travers la couleurs, des "fonds", des mots écrits : messages de rêve, mots créés, images assemblées en longues lignes ou en mots épars formant une véritable architecture de l'oeuvre.. Mais la rêverie n'est pas terminée. On découvre alors une petite fenêtre réaliste dans laquelle on s'évade poussés par la puissance du fond; personnages, paysages recomposés. Une exposition où chaque visiteur fait appel à sa subjectivité pour appréhender les œuvres : "une vrai bonheur" pour l'artiste qui ne se veut pas trop intellectuel, se laissant aller à ses inspirations selon une démarche qu'il ne saurait définir avec précision. François Catrin propose une exposition au style très personnel, où harmonie de l'abstrait et du réalisme s'épousent pour se donner vie mutuellement tant par la couleur que par la charge émotionnelle.

La Tribune - 17 Juin 1999

Début

Détail

Des peintures très personnelles pour une invitation au rêve

Noktambule - Janvier 1999

Des œuvres qui invitent le spectateur à l'imaginaire, à la projection de ses rêves, des œuvres aux interprétations multiples et changeantes, des œuvres ouvertes... Des images où le regard est d'abord attiré par une structure fortement architecturée avant de se perdre dans une exploration poétique des divers éléments qui la composent. Des toiles qui témoignent d'un style original et d'une technique très particulière.

La Marotte Juillet 1999

Début

 Détail

François CATRIN est un artiste singulier. Si l'on devait simplement décrire ses œuvres, on parlerait de hachures minutieuses qui mettent en place des grands espaces montagneux ou des horizons marins se découpant entre deux pans de falaise. On parlerait d'arbres solides traçant les limites de paysages aérés, de grands cieux tantôt clairs, tantôt tourmentés, de rochers immobiles. Tout est en noir et blanc, les cadres eux-mêmes sont tracés avec la même attention, sont faits d'une même trame sans commencement ni fin de petits traits noirs.
Mais s'agit-il vraiment de dessins et de paysages ? Avec à l'horizon Escher, Magritte ou la grande peinture chinoise, on est ici dans un lieu original, un univers fortement structuré où l'énergie est contenue et maîtrisée par un dessin d'architecte mathématicien.
La technique, apparemment toute simple, est elle aussi détournée. Ce n'est pas de dessin qu'il s'agit mais d'une sorte de peinture-gravure qui prend dans le seul papier le support, la couleur et la lumière. Cette gravure parvient à donner le sens des objets et de la matière : les troncs sont rugueux, les murs granuleux, la terre est compacte, la mer mouvante. La fine hachure envahit lentement la surface, creuse les espaces, taille les volumes et parvient même à suggérer les couleurs au travers du seul noir et blanc : le jeu des valeurs amène celui qui regarde à penser des couleurs qui n'y sont pas.
Un talent authentique, à l'écart des modes et dont le charme énigmatique ne s'oublie pas : une exposition à ne pas manquer. |voir|

Dauphiné Libéré 19 Mars 1991